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Pas de panique ... (Keine Panik)

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19 septembre 2008

Chargeons la Logan...et hop ! Direction Pierre&Vacances !

C'est le rouge aux joues que je confesse notre projet de vacances : cette année, notre semaine de vacances à la montagne se fera dans une résidence…Pierre&Vacances.

Nous allions habituellement en Suisse dans une petite station familiale, sans chichi... Hélas, nous avons dû changer nos dates de congés in extremis et nous sommes trouvés pris au dépourvu.

Certes, j'ai un nombre incalculable d'excuses, parmi lesquelles je pourrais en vrac citer : toutes les locations d'un plus grand standing sont déjà bookées, celles qui sont encore disponibles sont plus éloignées des remontées ou du centre de la station, ou plus chères... Car oui, le coût est aussi entré en ligne de compte dans notre décision. Franchement,pourquoi payer 3000 euros la semaine pour retrouver ses collègues au Club Med ? Chez Pierre&Vacances, je suis sûre de ne rencontrer personne que je connais !


Ne reste plus qu'à résoudre cette inconnue : comment l'annoncer à mes amis ?

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13 septembre 2008

Ils sont partout ! (sex toy - II)

Ils sont partout !

Non pas que j’en fasse une obsession, mais j’avoue être devenue, depuis ma découverte du mois dernier, plus attentive à leurs apparitions.

Et hier soir, à l’heure où certains enfants ne sont sûrement pas encore couchés (d’autant que nous étions vendredi soir), je tombe coup sur coup sur deux évocations de cet objet, j’ai nommé le sex toy, le godemichet, cet ersatz de pénis que toutes les jeunes femmes semblent avoir dans leur placard (sauf moi et mes amies).

Et bien justement, nous y sommes, dans le placard de Mme Trucmuche, c'est du moins ce que veulent nous faire croire les publicitaires qui ont conçu la nouvelle pub de Castorama. Genre ‘Sex and the City’ revu à la sauce franchouillarde. Quatre femmes, la quarantaine, s’extasient devant le nouveau dressing de leur amie, qui énumère les nombreux avantages de l’agencement : tiroirs, portes coulisantes, boîtes de rangement… Les copines ouvrent les boîtes de rangement une à une, mais lorsque l’une d’entre elles s’apprête à ouvrir la dernière, sa propriétaire se précipite pour l’en empêcher, visiblement gênée. Mais de quoi peut-il bien s’agir, je vous le demande ?

Mais nous nous savons bien ce qu’est supposée renfermer cette boîte en carton : un sex toy, oui madame !

Ainsi, même la ménagère de base, du moins celle qui s’équipe chez Casto, a un sex toy à la maison. Qui sait ? Peut-être même qu’ils en vendent chez Casto, des godemichets, en kit, à monter soi-même.

La 2ème évocation du sex toy arriva peu de temps après, de façon beaucoup plus directe d'ailleurs. C’était dans une série américaine intitulée ‘Journal d’une call-girl’, sur la 6. Il y a une scène où la call-girl propose à son client de se masturber devant lui avec un sex toy. On ne voit pas grand’chose, mais on entend le ronronnement du moteur de l’engin. Et je m’interroge une fois de plus : comment peut-on prendre son pied avec un truc qui fait le boucan d’un four à micro-ondes ? Comment faire abstraction, outre du pathétique de la situation, mais surtout du bruit de l’instrument pour se concentrer sur son ultime plaisir ?

Peut-être faut-il aussi s’enfiler quelque chose dans les oreilles en même temps.

28 août 2008

Parfois je prends l'avion

Comme tout un chacun, il m'arrive de prendre l'avion.

Cette semaine, je suis partie de Roissy pour aller à Milan. Sur le vol aller, j'étais assise au rang numéro 6, juste derrière les rangs de la classe affaires.

J'avais le nez sur cet éternel rideau qui sépare les deux classes, ce voile pudique fermé sur les nantis. C'est fait pour éviter les jalousies, les rancoeurs, la révolte !... Tout cela a un petit goût d'Ancien Régine...le rideau destiné à cacher aux pauvres ce qu'on donne à manger aux riches. Parce que s'il n'y avait pas ce rideau, c'est certain, ce serait la mutinerie à bord ! Les pauvres, encore sur leur faim après avoir avalé leur malheureux paquet de bretzel, se soulèveraient si jamais ils aperçevaient les riches se goinfrant de canapés aux oeufs de lompe...

Mais avant de monter à bord, les futurs passagers doivent subir l'épreuve de l'errement dans les couloirs de l'aéroport. Et là, heureusement, les voyageurs sont tous égaux... devant l'ennui.

valise_Babar

Car les candidats au vol arrivent toujours 1 heure avant l'heure limite d'enregistrement.
Aussi reste-t-il au voyageur de longues minutes à tuer avant le début de l'embarquement. Alors il tourne,  vire, traîne misérablement sa valise à roulette devant les boutiques du terminal, hésitant entre l'achat d'un nouveau parfum ou celui d'un nougat géant en forme de tour Eiffel et finit par se rabattre très raisonnablement sur un nuts et une petite bouteille d'eau.

A côté de moi dans l'avion, au rang numéro 6 également, se tenait un monsieur. Le genre de monsieur sympathique, attachant, mais un peu encombrant, qui respire un peu trop fort, qui parle un peu trop fort...Au tout début des manoeuvres de l'avion, juste avant le décollage, il a appelé le stewart pour lui demander de lui mettre de côté des capsules des bouteilles de champagne si d'aventure il allait en ouvrir. Promesse faite par le stewart (et tenue aussi, m'a-t-il semblé).

Je me suis demandée si ce monsieur collectionnait toutes les capsules de bouteilles de champagne, ou seulement celles qui sont servies dans les avions. Je n'ai pas voulu lui poser la question, il avait peut-être sa collection avec lui.

20 août 2008

Sex toy pour toutes ?

On les voit partout : aux pages 'conso' des magazines féminins, sur les étals des grands magasins parisiens, dans les séries télé US. Mais qui en possède un dans votre entourage ? Et quel est le profil de l'utilisatrice : célibataire, en couple, jeune, moins jeune, coutumière des pratiques sexuelles dites déviantes ou pas ?
sex_toy_dor_
C'est la question que je posais hier à une amie en déjeunant avec elle, qui est célibataire (donc a priori moins comblée sexuellement) et qui de plus fait toujours en sorte de vivre avec l'air du temps.

Mais ce n'était pas de son côté qu'il fallait chercher, puisqu'elle s'est avérée en la matière aussi novice que moi.

Néanmoins nous avons comme autre point commun d'être assez curieuses. Aussi, après le repas, un peu chauffées par le sujet, nous décidons de surmonter à deux notre gêne et d'aller faire un  tour dans un sex-shop (puisqu'il y en subsiste, étonnamment, quelques-uns à proximité de ce quartier très chic, haut lieu d'affaires et de shopping où nous déjeunions).

Nous étions comme des oies blanches dans cette boutique, gênées par le copinage du vendeur qui nous décrivait l'usage des différents ustensiles et rougissant lorsqu'il nous demandait le plus naturellement du monde si nous étions plutôt vaginales ou clitoridiennes...
Oui, on peut encore jouer les vierges effarouchées à 35 ans passés…

Ces engins sont forts laids et lorsqu'ils sont mignons (jolie couleur, design étudié), ils m'ont semblé assez chers, eu égard du moins au caractère de gadget qu'ils recouvrent à mes yeux. Cela étant, je conçois parfaitement que, dans ce domaine également, chacun n'aie pas la même définition de l'utilité.

Résultat des courses : nous sommes ressorties les mains vides, pouffant sur le trottoir comme des adolescentes, mais nous promettant de réétudier la question dans une boutique un peu plus chic.

Je décidais de continuer mon sondage pour connaître quelqu'un qui en possède vraiment un, pas juste une journaliste qui aurait testé pour ses fidèles lectrices, ni même une copine de copine.

Au bureau: personne.

Je continue mon sondage par mail. Et quelle ne fut pas ma surprise d'apprendre que ma sœur, ma petite sœur (mon bébé), en possède déjà un et qu'elle en fait usage m'écrit-elle ' pas forcément toute seule'.

J'en arrive à trois conclusions (personnelles, bien sûr) :


1) mon amie et moi sommes des vieilles ringardes coincées et nous ne le savions même pas ;
2) les autres ont probablement trop regardé Sex and the City ;
3) il faudra quand même que j'essaie.

18 juillet 2008

Les lieux de villégiature des cadres d'une société internationale

maison__le_de_groixA l'approche des vacances d'été, la conversation entre collègues porte inévitablement sur le lieu de destination choisi par chacun.

D'une manière générale, les chefs de famille partent se reposer en France, dans leur résidence secondaire quand ils ont la chance d'en avoir une ou dans la maison de famille, c'est-à-dire dans la résidence secondaire de leurs parents dont ils n'ont pas encore hérité.

La résidence secondaire se trouvera d'une manière générale en bord de mer sur la côte Ouest (la côte Méditerranée continuant d'être perçue comme une destination un peu vulgaire). La Bretagne (le Morbihan en étant le département le plus côté) et la Loire Atlantique (La Baule surtout) sont des destinations très prisées.

En revanche, la maison de famille sera plutôt située dans les terres, en Dordogne, dans l'Allié, en Touraine…là où se trouvent les racines de la famille. On s'y retrouve en nombre, frères et soeurs avec leurs enfants respectifs, dans une joyeuse pagaille et autour de grandes tablées... Cela fait paraît-il de merveilleux souvenirs.


Quant à ceux qui n'ont pas (encore) la chance de pouvoir se loger gratuitement, ils loueront comme chaque année depuis 10 ans une maison en priorité sur l'île de Ré (attention, fort risque de collusion entre collègues sur les plages), au Cap Ferret ou dans le Morbihan.

Parmi les célibataires, j'ai pu déceler deux types de vacanciers : ceux qui partent en  stage de plongée avec l'UCPA ou faire de la randonnée en Corse et ceux qui vont à New-York chez des amis expatriés.

Quant aux couples sans enfants, ils sont assez rares dans ma société internationale : nos cadres passent très rapidement de l'état de célibataire au stade de père ou mère de famille... 


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17 juillet 2008

Pot de départ

Ce soir j’ai assisté au pot de départ d’un collègue qui a obtenu une promotion dans une autre société du groupe. En clair, il ne s’en va pas la queue basse, il part la tête haute, il a été ‘élu’, choisi, promu.

A 17h35, tous les convives ou presque sont présents, formant un cercle autour du héros de la soirée. Le champagne est servi mais la bienseillance exige de subir les discours avant de porter la flûte à ses lèvres. J’ai toujours pensé qu’il vaut mieux un mauvais speech préparé qu’une improvisation ratée. Mais ce soir j’ai commencé à douter.

Le chef dégaine son discours de la poche intérieure de son costume et entame une longue litanie de remerciements, s’épuise à rechercher des anecdotes qui pourraient faire sourire, à énumérer des private jokes attestant de sa grande connivence avec le promu. Puis, échange de bons procédés, le promu sort à son tour un papier de la veste de son costume, la main légèrement tremblante. Il est un peu ému, c’est normal. Le thème du discours est très rapidement identifié : merci la Terre. Le promu remercie en effet tout le monde : ceux qui sont présents, ceux qui n’ont pas pu venir, ceux qui lui ont fait confiance, ceux qui l’ont aidé, ceux qui lui ont souri le matin en arrivant, celui qui apportait les croissants le vendredi matin. Il n’oublie que la femme de ménage et le personnel de l’accueil. Il raconte aussi quelques anecdotes, sans intérêt. Puis le discours prend fin. Alors tout le monde applaudit, on lève son verre et on peut boire.

Mais attention pas trop vite car c’est là qu’intervient le moment le plus délicat, le cap le plus difficile à franchir du pot de départ : l’ouverture du présent. Pas facile en effet d’ouvrir correctement et délicatement un cadeau devant une assistance muette. Pas évident d’afficher son enthousiasme au moment de la découverte. Pas donné à tout le monde de trouver les mots pour remercier. Heureusement, à ce moment-là, il y a toujours l’assistante qui est allée acheter le cadeau en vitesse entre  midi et deux qui précise : si la couleur ne te plait pas, ou si ce n’est pas la bonne taille, tu peux le changer.

Comme on est rassurés, on peut s'approcher des petits fours, repérer l'acolyte avec qui discuter et oublier le promu.

15 juillet 2008

Lille ? Warum nicht ?

David__B_lisaire_demandant_l_aum_ne

Quand le parisien part à la découverte d’une ville de province (plus snob encore: quand il va en ‘région’), il en revient émerveillé et enchanté de découvrir qu’il existe d’autres villes, en France, où la culture, la beauté voire la branchitude ont aussi leur place.

Il faut le reconnaître, le parisien a la fâcheuse tendance à considérer qu’il est impossible de vivre aussi bien ailleurs que dans sa ville (en France s’entend, car le parisien a parfaitement conscience que New-York, Londres, Berlin ou Barcelone peuvent offrir une qualité de vie comparable à la sienne).

Nous venons de passer le week-end à Lille et quelle ne fut pas notre surprise de découvrir qu’à une heure de Paris en TGV (*) existe une autre ville qui dispose d'un opéra, d'un théâtre national  (http://www.theatredunord.fr/Public/accueil.php), d'une collection d’œuvres d’art remarquable (http://www.pba-lille.fr/), de plusieurs restaurants gastronomiques et de boutiques de luxe.

Oui, il est possible de s’habiller correctement à Lille… qui compte un Printemps et des Galeries Lafayette ! La ville peut s’enorgueillir d’être desservie par le tramway (mais il est vrai qu'il y en a dans toutes les villes maintenant) mais également par le métro et même le boulevard périphérique, bref, c’est tout comme à Paris…

Je le confesse : nous avons été secrètement excités lorsqu’un autochtone, qui faisait très couleur locale avec son teint blanc de chicon et ses dents pourries nous a adressé la parole pour nous recommander la visite du marché qui se trouve au centre de la vieille Bourse. Un peu plus et nous le prenions en photo pour le montrer à nos copains…

Nous avons même fait une virée en banlieue, c’est dire..

La visite de Roubaix s’est d’ailleurs avérée très intéressante : la Piscine (http://www.roubaix-lapiscine.com) est un bâtiment qui vaut le détour à lui seul.

Vivre à Roubaix, peut-être pas quand même, mais à Lille, pourquoi pas ? Soyons fous !

(*) la proximité de la capitale constitue aux yeux du parisien une qualité indéniable

10 juillet 2008

Le marathon de la pétasse

Il y a un monde que les hommes (hétéros du moins) ne soupçonnent pas. C’est le monde des instituts de beauté, le marché de la peau satinée et de la patte sans poils.

venusA l’approche de l’été, l'activité de ce marché bat son plein, c'est l'effervescence, les rendez-vous doivent être pris au moins une semaine à l'avance.

Le planning d'une femme qui se veut irréprochable sur la plage débute forcément par quelques séances d’UV pour préparer sa peau au soleil. A moins qu'elle n'opte pour les gélules solaires, mais peut-être les deux méthodes sont-elles compatibles, il conviendrait néanmoins de s’en assurer auprès d'un spécialiste .

Prévoir au moins une séance de manucure (attention, la pose de faux ongles nécessite un entretien particulier et régulier), couplée si possible avec un soin ‘pieds de bébé’ qui est primordial pour éliminer la corne disgracieuse qui recouvre les talons et arborer un vernis estival sur les ongles. Enfin, terminer par l’indispensable épilation du maillot, à la cire ou à l’orientale, c’est au choix, les avis sont partagés sur la question.

La pétasse n'oubliera pas de faire un saut chez le coiffeur pour rafraîchir la coupe et éventuellement de rendre une visite éclair au ‘bar à sourcils’ (oui, ça existe) pour parfaire la ligne des sourcils.

C’est dire si ses pauses méridiennes sont actuellement très chargées. Tout juste si elle a le temps de déjeuner en terrasse avec ses amies.

Vraiment, la vie d’une femme est à la fois terriblement profonde et exténuante.

8 juillet 2008

Gaz à tous les étages

blogCe matin sur le chemin jusqu’à ma station de métro je me suis fait houspiller par un agent Gaz de France parce que je marchais une cigarette à la main à proximité de travaux sur le trottoir.

Il semblerait que Gaz de France procède actuellement à la rénovation de son réseau de distribution dans mon quartier et les trottoirs sont crevassés, défoncés, barricadés de toutes part, en un mot, c’est la Commune !

C'était presque la faute à Voltaire si je n’avais pas vu les panneaux annonçant le danger d’une explosion... j’étais fort confuse de ma distraction. Aurais-je pu, par mon vice et mon imprudence, faire sauter un immeuble, haussmanien de surcroît ?

'Eau et gaz à tous les étages', ce panonceau se trouve encore sur nombre d’entrée d’immeubles à Paris. C’était il y a un siècle signe de confort et de modernité.

Aujourd’hui, quand je pense à toutes les installations vétustes qui se trouvent au-dessus de ma tête, vieilles chaudières mal entretenues, aérations inexistantes, je réalise que ma vie peut dépendre de la régularité de l'abonnement à ELM Leblanc de ma voisine comme de ses envies suicidaires. Et décidément je n'y vois guère un signe de modernité.

Mais pas de panique.

Sur son site internet, Gaz de France indique que le gaz naturel n’est pas toxique.


http://fr.youtube.com/watch?v=R1btNxdjX_E

Ca n'est pas ce que Gainsbourg a écrit de plus poétique, mais c'est fort à propos.

7 juillet 2008

Premier arrivé, premier servi

Dans ma litanie des complaintes sur la vie en société et plus particulièrement sur la vie parisienne, j’avoue que la spoliation de l’espace me tient à coeur.

Chacun a droit à son Lebensraum, c’est le nerf de la guerre, soit. Et c’est justement là que réside la subtilité de la notion : mon Lebensraum s’arrête là où commence celui de mon voisin, surtout quand j’ai payé pour occuper cet espace.

la_dame_aux_cam_lias__Mucha

Nous voici donc mon cher et tendre et moi-même à l’entrée de la loge de côté n°17 pour assister à une représentation du ballet ‘La Dame aux Camélias’ à Garnier vendredi soir (*).

La placeuse un rien désinvolte désigne nos places comme ‘les deux qui sont occupées devant’. Et nous devons donc attendre que le couple (une grosse femme russe avec son petit mari) se hâte avec lenteur pour libérer les chaises et s’efface avec peine pour que nous puissions nous frayer un passage jusqu’aux places litigieuses.

Pas d’excuses, pas un regard, je sens même poindre un léger ressentiment ; je me demande presque si nous ne devrions pas nous excuser de les avoir délogés.

Le reste de la soirée se passe sans encombres, la grosse femme russe, après avoir tenté d’occuper d’autres sièges qui ne lui revenaient pas, décide finalement de rester derrière nous. Nous n'entendrons plus d’elle que le froissement de son éventail (il faisait chaud ce soir-là, l’opéra Garnier n’est pas climatisé et cette dame est, rappelons-le, plutôt forte, donc encline à suer).

Fin de la première partie.

Hier, en rentrant d’un week-end passé à Grenoble, nous assistons, en tant que témoins cette fois-ci, à une de ces scènes qui ont couramment lieu dans les trains : l’échange de places numérotées.

Devant nous, une mère avec sa fille (dans les 7-8 ans) a décidé d’occuper deux places côte à côte ne lui revenant pas, parce que celles qui lui ont été attribuées au moment de la réservation des billets sont éloignées l'une de l'autre.

Précisons que le TGV, composé d’une quinzaine de wagons, est ce Dimanche plein comme un oeuf.

Elle a beaucoup de chance, cette dame, entre Grenoble et Lyon, parce que, un peu timide et bonne pâte, le jeune homme à qui revient la place occupée par sa fille, a accepté de chercher une place inoccupée et en a trouvé une quelques wagons plus loin.

Mais voilà, à la gare de Lyon, le jeune homme doit quitter la place, sûrement chassé par un passager réclamant son siège. Dans le même temps, une jeune femme monte dans le train et demande, contrite, à occuper celle de la mère, qui lui revient de droit, non sans s’être au préalable justifiée en précisant qu’elle n’avait pas trouvé de places dans les deux wagons qui suivent. La mère demande si elle a bien regardé. La mère ne bouge pas et attend. La jeune lyonnaise présente une fois encore ses excuses mais pense que le train est complet.

La mère finit par se lever, mais vraiment à contrecoeur, en soupirant, prend sa fille par la main et ses bagages et part, sans une parole pour la jeune fille qui dit encore, embarrassée, ‘je suis désolée’…

Premier arrivé, premier servi certes, mais fort heureusement, First In First Out.

A revoir : http://fr.youtube.com/watch?v=ln_paYOa9BA

Perhaps it's better if I live in yout heart...

Et si d'aventure quelqu'un pouvait me dire comment insérer une vidéo youtube dans un post...

(*) charmant spectacle soit dit en passant, un peu longuet cependant, on finit par souhaiter hâter la mort de cette pauvre Marguerite.


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